La réciprocité, une dimension structurante pour les modèles socio-économiques des associations artistiques et culturelles
Temps de lecture : 2 minutes.L’association Opale a engagé un travail en partenariat avec Marie-Catherine Henry/Cose Comune, et Jean-Louis Laville, en lien avec La Villa Mais d’Ici (Friche culturelle de création, fédération des arts de la rue, adhérente de l’Ufisc), Adichats (sauvegarde et animation du patrimoine, Fédération Rempart, adhérente de la Cofac) et Sarbacane (Scène nomade et buissonière). L’objectif, à travers trois études de cas était d’examiner la place de la réciprocité dans leurs modèles socio-économiques.
Les observations et analyses de cas réalisées dans le cadre du présent travail permettent de constater que le principe de réciprocité (bénévolat, participation de toutes les parties prenantes au projet, co-construction, don, échange non monétaire, troc, respect des droits culturels) est prédominant dans les modèles socio-économiques des associations observées. Son hybridation avec des ressources issues de la redistribution et du marché, qui elles-mêmes peuvent actionner des ressorts réciprocitaires, constitue une réalité propre à l’économie sociale et solidaire. « Comme ressource, on l’assimile majoritairement à la participation volontaire (bénévolat, dons). Mais elle est aussi à appréhender dans sa dimension démocratique : mise en place d’espace de concertation et de coconstruction d’une activité économique par et pour les acteurs d’un territoire. Elle peut être « inégalitaire » (don sans retour), se réaliser « entre pairs » (entraide mutuelle), « multilatérale » (situation de symétrie et d’égalité )». Cette particularité peut être considérée comme un socle pour alimenter, et peut-être reformuler, les échanges avec les pouvoirs publics dans des processus de co-construction.
► Télécharger la synthèse de l’étude et son bilan compler sur le site d’Opale : https://www.opale.asso.fr/article776.html